top of page
  • Photo du rédacteurJujug

Rochester Royals 1949-50, une saison record, partie 2/ le cinq majeur


Les playoffs battent encore leur plein mais il est déjà temps de faire un bilan de cette saison régulière à Rochester marquée par des chiffres exceptionnels. Pour ce deuxième article , intéressons nous aux membres du cinq majeur.


 

Le meneur de jeu: Bob Davies

Bob Davies
Bob Davies

Dans une ligue de Big men où "you can't teach height", Bob Davies a prouvé tout au long de cette saison que le basket n'est pas réservé qu'aux géants. Véritable métronome de l'équipe au point que malheureusement celle-ci arrive en playoffs très diminué de par sa blessure en fin de saison, Davies a été élu meneur de jeu de la first all-nba team, all-star et même à une reprise joueur de la semaine dans une équipe où les individualités ressortent peu comme en témoigne d'ailleurs l'association la plus courante qui consiste à parler systématiquement de son collègue Bobby Wanzer quand on évoque Bob Davies. Dommage que sa fin de saison ait été précipité par sa blessure qui ternit sa saison et l'empêche de se battre avec ses partenaires pour tenter de conquérir le titre lors des playoffs.


Les chiffres:

  • First all-Nba team / All star/ Joueur de la semaine à une reprise/ Joueur du match à dix-huit reprises

  • 59 matchs joués pour 31,8 minutes de jeu par match en moyenne

  • 19,3 pts par match en moyenne (7è de NBA et premier meneur de jeu)

  • 3,4 passes par match en moyenne (3è en NBA)

  • 2,3 interceptions par match en moyenne (3è en NBA)

  • 3,3 pertes de balle par match (8è en NBA)

  • 40,5 % de réussite au tir (16è en NBA et 2è arrière derrière ...Bobby Wanzer)

  • 1,33 pts par tir en moyenne (51,1 % de taux de réussite corrigé)

  • 31,4 de PER sur la saison

  • Record de points sur un match: 36 / De rebonds: 9/ De passes décisives: 8/ D'interceptions: 6/ Pertes de balles: 8

 

Le second arrière: Bobby Wanzer


Bobby Wanzer
Bobby Wanzer

La surprise du chef cette saison tant la saison dernière ne pouvait laisser présager une telle explosion statistique et même un tel rôle dans l'équipe. Bombardé titulaire à l'arrière au côté de Bob Davies dès le début de saison, Bobby Wanzer s'est avéré le parfait complément de celui-ci au point d'obtenir avec lui le titre officieux de meilleur backcourt de NBA auprès des observateurs attentifs. Trois fois joueur de la semaine dans la saison, membre de la all-NBA second team et all-star, Bobby Wanzer a accompli une saison extraordinaire en tous points individuellement comme collectivement. En espérant pour lui que les playoffs démontrent une nouvelle facette de son talent à un poste qui n'est pas le sien puisque Wanzer a pris la mène de l'équipe en playoffs du fait de l'absence de Davies.


Les chiffres:

  • Second all-Nba team / All star/ Joueur de la semaine à trois reprises/ Joueur du match à dix reprises

  • 51 matchs joués pour 34,3 minutes de jeu par match en moyenne (21è temps de jeu de NBA)

  • 18,3 pts par match en moyenne (9è de NBA)

  • 2,4 passes par match en moyenne (15è en NBA)

  • 1,9 interceptions par match en moyenne (11è en NBA)

  • 3,3 pertes de balle par match (8è en NBA)

  • 40,9 % de réussite au tir (13è en NBA et meilleur arrière devant son collègue Davies)

  • 82,9% de réussite au lancer-francs (9è en NBA)

  • 1,31 pts par tir en moyenne (51,9 % de taux de réussite corrigé)

  • 30 de PER sur la saison

  • Record de points sur un match: 35 / De rebonds: 18/ De passes décisives: 7/ D'interceptions: 7/ Pertes de balles: 8


 

Le petit-ailier: Arnie Johnson


Arnie Johnson
Arnie Johnson

Dès le début de saison, le poste de petit ailier a été considéré comme le maillon faible de l'équipe. Lien entre le backourt et le frontcourt il fallait un joueur à la fois grand et rapide, capable de défendre sur plusieurs profils de joueurs et également d'animer le jeu par un jeu de passe si nécessaire. Arnie Johnson n'était pas ce joueur en début de saison. Mais il l'est devenu, par la force des choses, il n'y avait personne d'autre dans l'équipe pour occuper ce poste correctement au point qu'un moment un échange pour en obtenir un a été envisagé, et par le travail, en se mettant tout entier au service du collectif. Trois fois joueurs du match quand même, ce sera son seul trophée individuel cette saison. Mais être un maillon essentiel de l'équipe qui a dominé la saison régulière est sans doute sa meilleure récompense, lui qui est un des trois joueurs de l'équipe à avoir joué tous les matchs de la saison.


Les chiffres:

  • Joueur du match à trois reprises

  • 68 matchs joués pour 31,1 minutes de jeu par match en moyenne

  • 8,2 pts par match en moyenne

  • 1,9 passes par match en moyenne

  • 2,1 pertes de balle par match

  • 36,8% de réussite au tir

  • 1,03 pts par tir en moyenne (43,8 % de taux de réussite corrigé)

  • 11 de PER sur la saison

  • Record de points sur un match: 18 / De rebonds: 12/ De passes décisives: 6/ D'interceptions: 4/ Contres: 3/ Pertes de balles: 7


 

L'ailier-fort: Jack Coleman



Jack Coleman
Jack Coleman

Le talentueux rookie jack Coleman a été bombardé dans le cinq majeur dès le début de saison et s'est vite avéré une pièce essentielle de l'équipe. Formant un frontcourt talentueux avec Arnie Risen il termine tout comme lui avec un double double points/rebonds en moyenne sur la saison ce qui est plus que satisfaisant pour une première expérience. Membre de la All-rookie second team par ailleurs et vainqueur du slam dunk contest du all-star game. Par ailleurs, il est un des rares joueurs à avoir joué l'ensemble des matchs de la saison régulière même si malheureusement une blessure l'a contraint à rejoindre le bout du banc pour les playoffs et l'a empêché d'y jouer un rôle conséquent.


Les chiffres:

  • Second all-rookie team / Vainqueur du slam dunk contest du all-star game/ Joueur du match à cinq reprises

  • 68 matchs joués pour 32,1 minutes de jeu par match en moyenne

  • 11,1 pts par match en moyenne

  • 10,7 rebonds par match en moyenne (12è en NBA)

  • 1,7 passes par match en moyenne

  • 0,9 contre par match en moyenne (22è en NBA)

  • 2,2 pertes de balle par match

  • 41 % de réussite au tir (12è en NBA)

  • 1,11 pts par tir en moyenne (47,1 % de taux de réussite corrigé)

  • 20,3 de PER sur la saison

  • Record de points sur un match: 25 / De rebonds: 20/ De passes décisives: 8/ D'interceptions: 4/Contres: 3/ Pertes de balles: 7


 

Le pivot: Arnie Risen



Arnie Risen
Arnie Risen

La star du Frontcourt de Rochester. Celui qui doit faire face à tous les monstres physique des équipes adverses. Si on a beaucoup mis en avant le backcourt cette saison, il faut bien avouer quand même qu'Arnie Risen a réalisé des performances plus que solides. Dans un collectif costaud où il a accepté de laisser les arrières briller en attaque, il s'est moins mis en valeur que certains big men adverses mais il tourne néanmoins en double-double points/rebonds sur la saison comme Coleman et figure dans les tops 25 de la plupart des catégories statistiques liées à son poste.


Les chiffres:

  • All star/ Joueur de la semaine à une reprise/ Joueur du match à dix-huit reprises

  • 68 matchs joués pour 29,2 minutes de jeu par match en moyenne

  • 17,4 pts par match en moyenne (11è de NBA)

  • 11,9 rebonds par match en moyenne (5è en NBA)

  • 1,6 passes par match en moyenne

  • 1,6 contres par match en moyenne (10è en NBA)

  • 2,8 pertes de balle par match (20è en NBA)

  • 43,4 % de réussite au tir (5è en NBA)

  • 1,24 pts par tir en moyenne (50,6 % de taux de réussite corrigé)

  • 33,9 de PER sur la saison

  • Record de points sur un match: 33 / De rebonds: 23/ De passes décisives: 6/ D'interceptions: 5/ Contres: 6/ Pertes de balles: 8


 

Merci de nous avoir lu. La partie 3 traitera du banc et de son rôle.

9 vues0 commentaire
bottom of page